LES BANQUES REGULENT LES PRIX

Lorsque les prix augmentent trop vite, on est en phase inflationniste, comme maintenant.

Les banques centrales augmentent alors les taux d’intérêt pour freiner la demande.

Comme il n’y a moins de demande, les vendeurs doivent baisser les prix pour continuer à toucher autant de monde. Ça réduit l’inflation et le pouvoir d’achat se stabilise.

Les crises de l’énergie, la guerre en Ukraine, l’instabilité politique sont également des éléments qui peuvent provoquer la méfiance et rendre les conditions d’octroi plus difficiles.

Face à ces situations, les banques et les investisseurs cherchent à se protéger contre les risques, ce qui peut rendre l’emprunt plus coûteux et plus compliqué à obtenir.

Les années 80

• Taux : Environ 16 %
• Cause : Chocs pétroliers des années 70, poussant la Banque de France à appliquer des taux d’intérêt très élevés pour maîtriser la hausse des prix.
• Impact sur l’immobilier : Accès au crédit extrêmement difficile, ce qui limite fortement les transactions immobilières.

Les années 90

• Taux : Environ 4 %
• Cause : Stabilisation économique après la récession du début des années 90, avec une baisse progressive des taux pour encourager la consommation et l’investissement.
• Impact sur l’immobilier : Augmentation des transactions immobilières, avec une croissance régulière des prix dans les grandes villes, et taux plus intéressant rendant l’achat immobilier plus accessible.

 2008 : Crise aux USA

• Taux : Environ 5 % après la crise
• Cause : Crise financière mondiale due aux subprimes aux États-Unis, créant une incertitude économique et une légère hausse des taux malgré les efforts des banques centrales pour maintenir des conditions de crédit favorables.
• Impact sur l’immobilier : Baisse des transactions immobilières en raison de la crise, mais les taux restent relativement bas grâce aux interventions des banques centrales pour soutenir l’économie.

Octobre 2019 :

• Taux : Environ 0,8 % pour un crédit sur 15 ans
• Cause : Politiques monétaires ultra-accommodantes des banques centrales pour soutenir la croissance économique et maintenir une inflation maîtrisée. Ajoutons à ça l’impact de la pandémie qui a entrainé l’envie de beaucoup de déménager plus de fortes économies réalisées pendant cette période.
• Impact sur l’immobilier : Boom immobilier avec deux facteurs : – Des taux d’emprunts historiquement bas – Une demande (acquéreur) exceptionnellement élevée

 2022 : Crise mondiale

•  Taux : Environ 2.4% en fin d’année.
• Cause : Pressions inflationnistes dues à la guerre en Ukraine et à la hausse des prix de l’énergie, poussant la Banque Centrale Européenne à réhausser ses taux pour contrôler l’inflation.
• Impact sur l’immobilier : Baisse du pouvoir d’achat immobilier > réduction de la demande en raison de la hausse des coûts de financement > baisse du nombre de transactions immobilières.

2024 : Stabilisation 

• Taux : Environ 4 %
• Cause : Stabilisation attendue des taux après plusieurs hausses consécutives pour contrôler l’inflation, avec des signes d’amélioration économique.
• Impact sur l’immobilier : Espoir de stabilisation du marché immobilier. Les prix trop élevés des années précédentes, dopés par l’argent facile, et les taux actuels rendent l’accès à la propriété encore difficile, ce qui ne permet pas au marché de retrouver le volume qui était le sien avant 2022.